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En quelques années, les modes de consommation de l’information ont radicalement changé.Les réseaux sociaux notamment ont gagné en popularité et, d’après une étude de Forrester Research, ils sont désormais utilisés par 32% des internautes pour trouver de nouveaux contenus en ligne, quand ils n’étaient que 18% en 2010. Parmi ceux-ci, Twitter occupe une place de choix, notamment auprès des professionnels.

Le site de microblogging a fait son entrée dans l’édition 2013 du dictionnaire Larousse (dans les noms propres), tout comme les “twitteurs” et les “twitteuses”, qui “tweetent” ou “twittent” régulièrement (les lexicographes n’ont pas su trancher pour le choix du verbe…).

Nous avons déjà eu l’occasion de présenter dans ces colonnes des exemples d’usage de Twitter pour la veille et la recherche d’information (voir Netsources n°96 et n°100).

Nous aborderons dans cet article l’aspect “outils” de cette veille, avec la description d’une sélection de services et d’applications, qui gravitent dans la “galaxie twitter” et peuvent s’avérer précieux pour les professionnels.

Hootsuite.com : bien plus qu’un client twitter

Twitter a franchi en octobre 2012 la barre des 500 millions de tweets envoyés quotidiennement, quand il n’y en avait “que” 2 millions par jour en 2009. Ceci représente pas moins de 347 000 tweets par minute, soit 5 800 par seconde; on peut se demander s’il faut encore parler de “gazouillis” –signification de “twitter” en anglais – devant un tel volume ….

Si une part importante des utilisateurs postent leurs tweets depuis le site web Twitter.com, ou depuis les boutons de partage twitter figurant généralement sous les articles des blogs et sites d’actualités, de nombreux professionnels préfèrent utiliser un “client twitter”. Véritables tableaux de bord pour les médias sociaux, ces applications proposent le plus souvent de gérer plusieurs comptes (twitter ou autres médias sociaux), de programmer la publication des tweets, d’effectuer une veille sur la twittosphère, etc.

Il existe plusieurs outils de ce type, qui peuvent être conçus plus spécialement pour un usage via ordinateur, tablette ou smartphone, et être proposés en mode gratuit, payant ou freemium. On citera parmi eux HootSuite, TweetDeck (qui a été racheté par Twitter en mai 2011), MetroTwit, Janetter, etc.

Nous avons choisi dans cet article de présenter le canadien HootSuite, lancé en 2008 et disponible en mode freemium; il offre de multiples fonctionnalités pour les professionnels de l’information et est sans doute l’un des clients les plus puissants.

Comme pour tout service, la première étape pour l’utiliser est bien sûr de s’enregistrer sur HootSuite (via son compte Facebook, Google, Yahoo!, etc.), puis de cliquer sur “Ajouter un réseau social”, et sur “Ajouter un profil twitter” ; il reste ensuite à autoriser l’application HootSuite à utiliser son compte twitter, en renseignant le nom de son profil et son mot de passe. On accède alors à la page d’accueil du tableau de bord, que l’on va paramétrer.

Paramétrage du tableau de bord

Par défaut, cette page est vide et l’on va devoir y importer des flux, qui s’afficheront dans des colonnes. Depuis une petite fenêtre d’options, ou depuis l’onglet “Ajouter un flux”, il est possible de choisir dans une liste les flux que l’on souhaite importer, parmi lesquels on trouve :

  • Domicile ou Flux d’accueil : correspond à la timeline du twitteur, autrement dit à la page d’accueil de son compte, contenant l’ensemble des tweets émis par ses abonnés ;
  • Mentions et Retweets : ensemble des tweets ayant mentionné l’utilisateur ou l’ayant retweeté (correspond à l’onglet @Connecter de Twitter.com) ;
  • DM : messages directs envoyés ou reçus ;
  • Tweets favoris ;
  • Tweets envoyés ou programmés ;
  • Listes auxquelles l’utilisateur est abonné ;
  • Recherche : ce flux est l’un des points forts de HootSuite, et permet de surveiller par exemple les tweets contenant un mot ou un hashtag donné.

HootSuite pallie ici en partie la suppression des flux RSS de la nouvelle APIde Twitter.

Lancée en juin dernier, cette API, qui permet aux applications tierces d’interagir avec Twitter, introduit de nouvelles contraintes pour les developpeurs et supprime l’usage des flux RSS. Son déploiement a mis fin à de nombreuses applications twitter, et aux flux que l’on pouvaient créer pour suivre un mot-clé, un twitteur, etc. (voir Netsources n°96).

HootSuite permet de configurer jusqu’à 10 colonnes pour un même compte. Mais on peut aussi configurer un deuxième tableau de bord en cliquant sur “Ajouter un réseau social”. Celui-ci pourra être un autre compte twitter, ou un compte LinkedIn, une page Google+ (il semble que seules les “Pages” Google+ – à destination des entreprises – soient gérables depuis HootSuite, et non les “comptes” personnels Google+), WordPress, Foursquare, etc.

La version gratuite de HootSuite est limitée à la gestion de cinq comptes, et ne permet pas de “partager” la gestion d’un compte avec d’autres utilisateurs (sauf si chacun utilise les mêmes identifiants). La version “Pro” quant à elle propose, pour 8,99 $/mois, de gérer 50 profils de réseau social et de collaborer avec un utilisateur. Des versions “Entreprise” sont conçues pour la collaboration de 5 à 500 000 collaborateurs.

Hootsuite Netsources Panoplie outils twitteur

HootSuite : tableau de bord d’un compte twitter

Atouts pour les professionnels

L’usage de HootSuite présente plusieurs atouts pour les professionnels. Outre la lecture des flux, qui s’avère ici simplifiée – notamment si l’on est abonné à plusieurs listes –, on dispose en effet de divers services qui n’existent pas sur Twitter.com.

Programmation des messages

Dans le haut de l’écran, la zone “Composer un message” permet :

  • d’écrire le contenu d’un message qui devra être publié sur Twitter (ou sur un autre réseau social) ;
  • de raccourcir l’adresse URL ;
  • de joindre une image ou un fichier ;
  • de programmer l’envoi à une date déterminée ou de choisir la “programmation automatique”, déterminée par HootSuite.

 Extension “Hootlet”

Pour simplifier la publication des tweets, HootSuite offre par ailleurs une extension de navigateur baptisée “Hootlet”. Il suffit alors, au cours de sa navigation sur le Web, de cliquer sur l’icône Hootlet pour afficher une fenêtre proposant le titre de la page et l’URL automatiquement raccourcie, avec la possibilité de poster ce message immédiatement ou de programmer l’envoi du tweet. Cette extension est disponible pour les navigateurs Chrome, Firefox, IE et Safari, et est proposée depuis le choix “Outils” de la barre latérale (symbole d’une clé à molettes).

 Surveillance de requêtes ou de mots-clés

Il est possible de mettre une recherche sous surveillance en cliquant sur l’onglet “Ajouter un flux”, puis sur le choix “Rechercher” (pour une requête) ou sur “Mot-clé”. Dans le premier cas, on peut peut utiliser dans la requête la plupart des opérateurs du moteur de recherche de Twitter, à savoir les opérateurs AND (par défaut), OR, NOT (symbole du tiret), mais aussi le nom de l’émetteur ou du destinataire des tweets, la date de publication, le “sentiment” (négatif, positif…), etc. Le choix “Mot-clé” offre quant à lui la possibilité de mettre sous surveillance plusieurs mots ou #hastags (jusqu’à 3), qui seront reliés par OR.

 Filtrage des flux par mots-clés

Au-dessus de la plupart des flux du tableau de bord – flux d’accueil, flux de recherche, mentions… mais pas tweets favoris ou tweets envoyés –, figure un petit triangle, qui donne accès à plusieurs options, parmi lesquelles “Filtrer par”. Cette option propose de filtrer les résultats pour n’afficher que les tweets contenant un mot-clé donné.

 Fils RSS

Un certain nombre d’applications peuvent être intégrées dans le tableau de bord HootSuite, et sont proposées dans le “Répertoire des Apps”, accessible depuis la colonne latérale, via le symbole du Puzzle.

Parmi ces applications, deux font office d’agrégateurs de fils RSS : RSS Feed et HootSuite Syndicator.

Ces deux applications offrent la possibilité d’importer un flux ou un fichier OPML, et affichent alors dans une colonne l’ensemble des articles. Chaque colonne peut afficher un flux unique, ou un ensemble de flux, selon son choix. Les articles peuvent être partagés sur les réseaux depuis la colonne. Le principal atout de ces applications est qu’elles permettent de rassembler sur un seul outil la gestion des tweets et des flux. Mais leurs fonctionnalités sont bien plus restreintes que celles d’un agrégateur classique, à l’exception toutefois de l’option “Filtrer le flux par mot-clé”, qui peut s’avérer utile et est rarement proposée par les lecteurs de flux (hormis des outils comme RSSOwl…).

Avec la version gratuite, on peut gérer deux flux RSS (on conseillera donc d’importer un fichier OMPL…). Le nombre de flux est en revanche illimité dans la version Pro. Lors de nos tests cependant (version gratuite), les temps d’affichage et de rafraîchissement des flux étaient relativement longs…

 Synchronisation

Outre la version Web, HootSuite dispose d’une application pour iPhone, Android et iPad. C’est là un atout certain par rapport à son concurrent TweetDeck, dont les versions mobiles ont été supprimées par Twitter en mai dernier…

 Analytiques

HootSuite propose un module de Social Analytics, qui intègre de nombreuses données sur l’audience des comptes, et notamment la croissance du nombre d’abonnés, la répartition géographique des clics, les meilleurs référents, les liens les plus populaires, les données de Google Analytics, etc. Les rapports sont entièrement personnalisables, mais seul un modèle de base est offert dans la version gratuite.

Comme on le voit, les fonctionnalités de HootSuite sont riches et nombreuses. L’outil en offre d’autres encore, comme la possibilité de conserver les archives des flux (dans la version payante) ou de tirer parti des multiples applications disponibles (intégration avec YouTube, Instagram, Flickr, Evernote, Scoop.it, etc.). Bref, tout ce qu’il faut pour optimiser son utilisation des médias sociaux.

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Mettre en place des alertes mail sur Twitter

Dans le cadre d’une veille, il peut être utile de surveiller l’apparition de tweets contenant un terme, un hashtag, ou un nom d’utilisateur donné. En complément d’outils comme HootSuite, qui affiche le flux des tweets répondant à la requête, d’autres services existent et proposent l’envoi par mail des tweets pertinents. L’article “Comparatif de 20 services gratuits d’alertes email” proposé par Christophe Deschamps sur son blog Outils Froids (voir Netsources n°103) fournit un bon point de départ pour choisir un tel service.

Il compare en effet, outre des services d’alerte sur l’actualité, les blogs, les forums, etc., neuf services qui couvrent spécifiquement Twitter, quelquefois simultanément avec d’autres réseaux : Alerti, Mention, Nutshellmail, Resultly, Scoop.it, Topsy, TweetAlarm, Tweetbeep et Twilert. Les conditions d’accès à ces services sont variables ; ils peuvent être gratuits (Nutshellmail, Resultly, Scoop.it, Topsy, TweetAlarm), payants (Alerti, Twilert) ou en mode freemium (Mention, Tweetbeep), et offrir des possibilités de filtrage plus ou moins avancées.

 

Programmer la publication de ses tweets avec BufferApp.com

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Si la plupart des clients twitter offrent la possibilité de programmer la publication de ses tweets, il existe parallèlement de nombreux services dédiés à cette tâche, que pourront utiliser les afficionados de la version Twitter.com.

Parmi celles-ci, l’application Buffer App, disponible en mode freemium, est sans doute l’une des plus complètes, d’autant qu’elle peut être totalement intégrée à Twitter.com. Avant toute chose, il faut créer un compte et autoriser l’application à utiliser son compte twitter. On dispose alors sur le site BufferApp.com d’un module “Schedule” qui permet de programmer, pour chaque jour de la semaine, les heures auxquelles on souhaite poster des tweets (10 programmations maxi dans la version gratuite, illimité dans la version pro).

Buffer panoplie outils twitteur Netsources

La programmation sur Buffer

La programmation peut être faite une fois pour toute et est ensuite appliquée à tous les tweets “buffés”, qui seront stockés dans une liste d’attente, pour être publiés aux horaires indiqués.

On explorera ensuite, depuis le module My Account >Apps & Extras, les applications qui peuvent être intégrées à Buffer.

On conseillera en particulier d’installer l’extension pour le navigateur (Chrome, Safari…), de façon à pouvoir programmer un tweet à tout moment d’un simple clic, depuis une page consultée sur le Web, sans avoir à se rendre sur Buffer.

Une fois l’extension installée, on dispose alors, sur Twitter notamment, d’un bouton “Buffer” à côté du bouton “Tweeter” (sous la zone de saisie ou sous chaque tweet).

Outre Twitter, Buffer peut être utilisé pour différents réseaux sociaux comme LinkedIn, Facebook, etc.

Le site offre d’autre part un onglet “Analytics” qui fournit, pour chaque tweet émis via Buffer, des statistiques comme le nombre de retweets, de favoris, de mentions et de clics, autant de données fort utiles pour analyser, par exemple, les sujets et les heures de publication qui générent le plus d’audience…

D’autres outils de ce type existent, souvent gratuits mais offrant moins de possibilités.On citera parmi eux ClockTweets, Twuffer.com, LaterBro, etc.

Conserver les archives de ses tweets

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De nombreux professionnels diffusent sur Twitter les résultats de leur veille, et sauvegardent les informations qu’ils jugent importantes dans leurs “Tweets favoris”. Il peut donc être intéressant de conserver hors ligne une archive des tweets émis ou sauvegardés, pour y faire des recherches, diffuser à d’autres publics, etc. Plusieurs services ou applications peuvent être utilisés pour ce faire.

 

Télécharger ses archives depuis Twitter

Depuis mars 2013, Twitter offre à tout un chacun la possibilité de télécharger les archives de ses tweets.

Il faut pour cela se rendre dans les paramètres de son compte – en cliquant sur le symbole de la roue dentée, et en choisissant l’option “Paramètres” dans le menu déroulant –, puis il faut cliquer sur le bouton “Demander votre archive”. Un email est alors envoyé par Twitter, avec un lien proposant de télécharger un fichier .zip, qui contient l’ensemble des tweets émis, au format html et au format Excel.

Depuis le fichier html, il est possible de naviguer hors ligne dans l’historique des tweets grâce à un histogramme chronologique, ou de faire une recherche par mots dans l’ensemble de ses tweets. L’ensemble des liens est bien sûr cliquable.

 

Twitario.com : pour consulter le journal d’un twitteur

Dans le même esprit, Twitario.com permet de consulter les tweets publics de n’importe quel usager de Twitter.

Après avoir autorisé l’application à se connecter à son compte, il suffit d’indiquer le nom d’un twitteur pour obtenir le journal des 200 derniers tweets publiés, classés par ordre chronologique (du plus ancien au plus récent).

On peut alors feuilleter les pages en ligne, ou enregistrer le journal au format PDF ou ePub. Il est possible de configurer le nombre de tweets de 200 à 3200 (nombre maximum autorisé par Twitter), et d’inclure ou non les retweets.

 Tweetbook.in : pour créer un ebook avec ses tweets ou ses favoris

Tweetbook.in permet de rassembler en quelques secondes l’ensemble des tweets que l’on a publiés – ou des favoris que l’on a enregistrés – dans un ebook au format PDF. Il suffit d’autoriser l’application à se connecter à son compte, et de préciser le cas échéant la période de publication. L’ebook peut être téléchargé après quelques secondes. Les tweets sont classés par ordre chronologique, avec un chapitre par mois, puis jour après jour, avec l’indication de l’heure ; les liens sont cliquables.

Ce “tweetbook”, proposé au format PDF, constitue à notre avis un excellent complément à une présence sur Twitter ; il peut par exemple être diffusé par mail, être offert sur un site…, et participe alors à la sensibilisation à l’usage du site de microblogging.

Tweetbook Panoplie outils twitteur Netsources

Une page du « tweetbook »

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Analyser l’influence d’un twitteur

Twitonomy.com

Nous avons eu l’occasion de présenter dans le n°99 de Netsources l’application Twitonomy.com, lancée par Matthieu Fyot en mai 2012 et qui propose de très nombreuses analyses et statistiques pour mesurer l’influence d’un twitteur.

Depuis, Twitonomy est passé en mode freemium et offre, en complément des fonctionnalités qui existaient – et qui restent toujours gratuites –, un service Premium permettant d’effectuer des reportings d’activité complets et d’analyser les comptes en profondeur. Accessible au prix de 20 $/mois (ou 199$/an), ce service offre notamment la possibilité de télécharger les tweets de n’importe quel utilisateur au format Excel ou PDF, de générer un reporting de son activité sur une période donnée, ou encore d’obtenir des statistiques en lien avec un mot-clé, un hashtag, etc.

Twtrland.com

Avec des informations complémentaires de celles de Twitonomy, Twtrland.com est un outil de veille qui analyse des profils twitter. Après avoir autorisé l’application à se connecter à son compte twitter, il est possible de lancer une recherche sur le nom d’un compte. Une fois le compte identifié, il suffit de cliquer sur la vignette pour obtenir un “rapport de veille”, qui indique par exemple le nombre de tweets/jour, le pourcentage de RT, les tweets les plus retweetés, la localisation géographique des abonnés, etc.

 

Différents outils de visualisation

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MentionMapp.com

MentionMapp signale sous forme cartographique les personnes ayant mentionné un compte twitteur, ainsi que les principaux hashtags présents dans les tweets récents. Après avoir autorisé l’application à se connecter à son compte, il suffit d’indiquer le nom du compte que l’on souhaite analyser. La cartographie sera intéressante si le twitteur est “influent”, et souvent mentionné… Il est possible de naviguer dans le réseau, de nœud en nœud.

MentionMapp panoplie outils twitteur Netsources

MentionMapp

Hashtagify.me

Hashtagify.me fournit sous forme cartographique différentes informations sur un #hashtag donné.

  • L’onglet “Related Hashtags” tout d’abord, propose une carte du “top 10” des hashtags liés à la requête. En glissant le curseur sur l’un des termes, on affiche sa popularité et sa corrélation avec le terme initial.En mode “avancé”, on peut aussi cliquer sur l’un des termes pour générer une deuxième carte. Sur la droite de la carte, une colonne liste les tweets les plus récents sur le sujet.
  • Un onglet “Top Influencers” affiche pour sa part un graphique du “top 6” des influenceurs ayant traité du terme, avec à la fois leur influence et leur spécialisation relative au hashtag.
  • L’onglet “Languages” enfin indique le top 6 des langues ayant utilisé le hashtag, et les différentes variantes du terme (majuscules, minuscules..).

L’outil propose, sur une base payante, des solutions d’analyse plus poussées.

Hashtagify panoplie outils twitteur Netsources

Hashtagify.me

Bluenod.com

Bluenod.com peut être utilisé pour identifier les communautés qui tweetent sur un hashtag donné, ou qui ont mentionné un utilisateur donné. Après avoir autorisé l’application à se connecter à son compte twitter, on peut lancer une recherche sur le nom d’un twitteur (@nom) ou sur un hashtag (#mot).

La recherche se fait en général sur les derniers tweets (quelques centaines) comportant le mot ou mentionnant le twitteur.Un histogramme dans le haut de l’écran précise le nombre de tweets pris en compte et leur antériorité. L’outil affiche les twitteurs pertinents sous la forme de cercles, plus ou moins importants selon leur influence, et signale par des liens les relations qu’ils ont entre eux (mentions et RT).

Dans une colonne sur la gauche, on trouve les avatars des différents utilisateurs.En cliquant sur l’un d’eux, on affiche son profil, et le tweet en lien avec la requête. La version payante de Bluenod offre des fonctionnalités plus avancées, comme l’archivage, la possibilité de comparer des hashtags, et d’autres indicateurs.

Bluenod Panoplie outils twitteur Netsources

Bluenod.com

Nous avons sélectionnés les outils de cette “panoplie” en fonction de l’usage que peut avoir de Twitter un professionnel de l’information. Mais il existe des milliers d’autres applications, qui peuvent offrir des services aussi divers que variés (écrire des tweets plus longs, importer des images ou des vidéos, obtenir des statistiques sur ses abonnés…).

Les restrictions sévères – et controversées – imposées par Twitter aux développeurs exploitant la nouvelle API1.1, et en particulier la limitation du nombre d’utilisateurs, risquent cependant de modifier peu à peu la “Galaxie Twitter”. Le site de microblogging a clairement décidé de reprendre la main sur les usages qui sont faits de ses données.

Il reste à voir si cette stratégie s’avèrera payante pour les professionnels…

 

Béatrice Foenix-Riou

Publié dans le n°104 de NETSOURCES (Mai-Juin 2013)