Diigo.net remplace Diigo.com, victime de hijacking
Lancé en 2006 par une petite entreprise basée aux Etats-Unis, Diigo – pour Digest of Internet Information, Groups and Other stuff – est devenu au fil des ans l’un des sites de partages de signets les plus sophistiqués. Il offre aujourd’hui des services performants, tant pour le stockage de ses favoris que pour la collaboration, le partage et la recherche sur l’ensemble des signets de la communauté.
Cet outil est depuis quelques heures victime de « hijacking », qui ont détourné le nom de domaine diigo.com et renvoient tous les utilisateurs vers des sites de publicité intrusives, empêchant toute utilisation du service.
Fort heureusement, les données sauvegardées n’ont pas été touchées et, en attendant la résolution du problème, le site est accessible à l’adresse www.diigo.net.
#Mise à jour du 26 octobre : l’équipe de Diigo a pu résoudre le problème et tout est rentré dans l’ordre. Le site de social bookmarking fonctionne correctement depuis l’adresse diigo.com.#
On découvrira dans la suite de ce billet de nombreuses ressources pour utiliser Diigo avec efficacité, et on lira dans l’article : « De l’intérêt de Twitter pour des recherches en temps réel : retours sur l’exemple Diigo.com » une méthodologie de recherche inspirée de cette histoire…
Pour bien utiliser Diigo.net, il est nécessaire d’installer une nouvelle « Diigolet ».
L’installation de cette Diigolet spécifique se fait depuis cette page, par un simple « glisser-déposer » du bouton dans la barre d’outils de son navigateur (Chrome, Firefox…). Certes, la Diigolet offre moins de fonctionnalités que la barre d’outils qui était jusqu’ici disponible, mais elle plus puissante que les traditionnels bookmarklets.
En tout état de cause, elle permet aux afficionados de l’outil de continuer à s’en servir pour stocker, partager et diffuser des informations, en attendant que problème soit résolu !
Les atouts de Diigo…
Nous avons déjà publié dans le n° 84 de Netsources (janvier-février 2010), un article intitulé « Diigo.com : un outil de stockage, de partage et de collaboration », qui est en accès libre sur le blog de Bases Publications (www.bases-netsources.com) et qui détaille les fonctionnalités de Diigo.
Celles-ci ont peu évolué depuis l’article mais les conditions d’accès au service ont en revanche changé.
Si tous les services étaient au départ gratuits, la version 5.0 de l’outil est depuis disponible en mode « freemium ». Une version gratuite est toujours offerte et permet de sauvegarder un nombre illimité de liens, mais avec des restrictions quant au nombre d’extraits de pages surlignés (1000/an) et de versions cache. Elle affiche en outre des publicités.
En complément, des versions « Basic » et « Premium » proposent des possibilités supplémentaires – tant en matière de recherche que de stockage –, pour respectivement 20 et 40 $/an, et sont exemptes de publicités.
La version Premium notamment offre un service fort utile, puisqu’elle permet de surligner un nombre illimité d’extraits de la pageet surtout d’importer, de façon illimitée là aussi, les versions « cache » des pages que l’on souhaite conserver. Celles-ci sont précieuses à plus d’un titre, puisqu’on pourra y effectuer des recherches par mots (et ainsi les retrouver plus aisément), et surtout car elles permettent de garder une copie des pages que l’on juge importantes, et qui sont susceptibles de disparaître du Web. C’est à notre avis l’un des points forts de Diigo…
Pour découvrir Diigo
Les internautes qui ne connaissent pas encore cet outil pourront consulter avec profit le tutoriel réalisé par Aline Bouchard de l’Urfist de Paris. Ce support s’avère en effet extrêmement complet et propose en 68 pages (format PowerPoint) un mode d’emploi de l’outil de social bookmarking.
Le document revient tout d’abord sur le partage de signets (atouts, limites, panorama de l’existant), puis entre dans le détail des différentes fonctionnalités de Diigo.
Il guide l’utilisateur pas à pas et lui délivre conseils et copies d’écrans pour gérer ses signets, bien utiliser les tags, tirer parti de toutes les fonctionnalités (pour annoter un document, surligner du texte), utiliser les fonctions collaboratives (gérer ses réseaux, utiliser les groupes…), effectuer des recherches, utiliser diigo pour la veille, etc.
Ce tutoriel précieux servira de guide au néophyte et permettra à l’expert de découvrir encore des astuces…
Diffuser les résultats de sa veille avec Diigo
- Béatrice Foenix-Riou (04.09.2012). « Veille : outils gratuits vs plateformes payantes. Confrontation des usages à l’ADBS« . Disponible sur le Blog de Recherche-eveillee.com ;
- Silvère Mercier (05.01.2011). « Comment veiller et faire de la médiation numérique efficacement avec Google Reader et Diigo » ; disponible sur Bibliobsession.net;
- Carole Barthole (mai-juin 2010). « Mettre en place une veille grâce aux outils du Web 2.0« . Netsources n°86. dispobible sur le blog de Bases Publications
Merci pour cette info. Je suis adepte de Diigo et les problèmes rencontrés ce matin m’ennuyaient beaucoup.
Bravo pour votre réactivité : l’information et les solutions dès l’apparition du problème,incompréhensible et très agaçant pour tous ceux qui utilisent et apprécient Diigo au quotidien. D’une manière plus générale, merci à BFR pour la qualité de son blog. Ph
A mon tour de vous remercier pour le développement apportée à cette information et surtout, bravo pour l'ensemble de vos billets que je lis avec attention et intérêt. Bien à vous JB