Deux nouvelles ressources pour comprendre les évolutions d’Internet
The Big Internet Museum |
Deux ressources complémentaires ont été mises en ligne fin décembre 2012 avec pour objectif d’aider les internautes à prendre conscience des évolutions d’Internet.
The Big Internet Museum
La première, baptisée The Big Internet Museum, a été lancée le 10 décembre par Dani Polak, Joep Drummen et Joeri Bakkeri, de l’agence de publicité néerlandaise TBWA/Neboko.
Elle se présente comme un diaporama des moments forts d’Internet et du World Wide Web et a pour ambition de rendre hommage aux pionniers à l’origine de ce réseau.
Ce musée multimédia – qui annonce avec humour être ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7, sauf pendant le carnaval brésilien – rassemble pour le moment une soixantaine d' »éléments » présentés de façon très claire, avec pour chacun une photographie ou une illustration reposant sur un socle et une explication de son origine.
On peut ainsi découvrir que le premier spam connu a été envoyé en mai 1978 à 393 personnes sur ARPAnet (l’ancêtre d’Internet), que le premier emoticon (combinaison des mots « emotion » et « icon ») a été utilisé par Scott Elliot Fahlman en 1982 ou encore que le site japonais de partage d’images 4chan.org est l’un des sites web les plus visités au monde…
En complément de l’illustration et de la description des éléments, le musée a la bonne idée d’offrir pour chacun un lien « more », qui donne accès à une information complémentaire, pouvant être un site web, une vidéo ou, pour le « Modem 56k » par exemple, le son caractéristique d’un accès dial-up (via YouTube)…
A l’image d’un musée classique, le visiteur peut flâner dans différentes « ailes », dédiées par exemple à l’audiovisuel, aux médias sociaux, aux technologies, aux périphériques, aux jeux, aux mèmes et bien sûr à l’histoire d’Internet.
Il est possible de choisir une « aile » depuis l’onglet « Navigate », de lancer une recherche par mots depuis la zone de saisie, ou encore de consulter l’ensemble des éléments, classés par ordre chronologique, en se déplaçant avec les flèches de son clavier.
En complément de ces « ailes », une exposition temporaire offre actuellement des informations sur l’histoire du plug-in Flash.
Les visiteurs ont la possibilité de remplir un formulaire pour proposer l’ajout d’une œuvre au musée et de « donner un tweet » pour le promouvoir auprès de leurs abonnés…
www.thebiginternetmuseum.com
Le Dictionnaire politique d’Internet et du numérique
Toute autre est l’initiative du Journal du Net, qui a publié en décembre le « Dictionnaire politique d’Internet et du numérique ».
Réalisé sous la direction de Christophe Stener, consultant en stratégie d’entreprises, le dictionnaire rassemble une centaine de fiches classées par ordre alphabétique, de ACTA à Vie privée, en passant par Blogosphère, Copyright, Egocratie, Intelligence économique, sans oublier Microblogging, Neutralité d’Internet ou Politique numérique…
Ces fiches, d’une page en moyenne, contiennent les réflexions d’acteurs économiques, politiques, universitaires et sociaux, tous chargés de réfléchir aux enjeux d’Internet aujourd’hui. On trouve ainsi parmi les auteurs :
- Françoise Castex, députée européenne, vice présidente de la Commission des Affaires juridiques du Parlement européen (fiche « ACTA ») ;
- Marcel Rufo, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (fiche « Adolescents ») ;
- Michel Boyon, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (fiche « Audiovisuel numérique ») ;
- Bernard Miyet, président du Directoire de la Sacem (fiche « Ayant-droits »),
- Claudie Haigneré, présidente d’Universcience (fiche « Sciences »), etc.
Le dictionnaire contient 196 pages et est disponible au format PDF. Il est téléchargeable depuis l’adresse http://bfr.li/Z1W4Q.
Bien que rien ne soit indiqué en ce sens dans le document, ce dictionnaire d’Internet et du numérique semble être en fait la mise à jour d’un ouvrage édité en 2010 par La Tribune. Ce dernier était déjà coordonné par Christophe Stener, mais la préface était alors d’Alain Minc (elle est de Fleur Pellerin dans l’édition 2012), et il portait comme sous-titre « Les 66 enjeux de la société numérique » (le nombre de fiches était en effet de 66).
Bonjour, Désolée, mais votre lien pour le téléchargement est brisé (erreur 404).
Ouuuups… C’est réparé. Merci de l’avoir signalé… Bonne journée … et très belle année 2013 !
Bonjour, Je suis un peu étonné en suivant le lien de ne pas avoir trouvé les limites de la communication. Les limites sont de répondre à la question posée au moteur de recherche, et en second que la réponse soit construite sur un système ouvert (un système qui ouvre l’esprit). De l’analyse les moteurs de recherches orientent vers un monde marchant et ne répondent pas (exemple comment réparer en vidéo un robinet) et wikipedia en première position partout donne un caractère d’absolue au terme au lieu d’un aspect thématique, ce qui abrutit les gens.
Cordialement