Maîtriser la veille pour l’intelligence scientifique
J’ai eu le plaisir de participer à la rédaction de l’ouvrage « Maîtriser la veille pour l’intelligence scientifique », qui est sorti fin janvier aux Editions Techniques de l’Ingénieur.
Coordonné par Hervé Basset, spécialiste de la veille dans l’industrie pharmaceutique et éditeur des blogs «Intelligence scientifique & Veille» et «Science intelligence & InfoPros» –, cet ouvrage est constitué de plus de 70 fiches pratiques (de trois pages chacune en général), qui abordent les diverses actions à mener pour mettre en place et maîtriser une veille, et détaillent pour chacune le contexte, l’objectif à atteindre, et les différentes étapes de la mise en œuvre, souvent au travers de cas d’études.
Intelligence scientifique : 70 fiches pour maîtriser sa veille
Conçues pour une mise en application immédiate, ces fiches s’articulent autour de quatre plans d’action, choisis pour aider le veilleur tout au long de la mise en œuvre de sa veille :
• Les 24 fiches rassemblées dans « Choisir et définir les axes stratégiques de la veille« donnent ainsi un rappel des fondamentaux en matière de veille, une présentation des nouvelles tendances et des conseils pour optimiser les process…
Exemples de fiches :
– Mettre en oeuvre le knowledge management à l’heure des réseaux sociaux d’entreprise ;
– Maîtriser les outils de curation pour veiller simplement ;
– Réussir l’édition de ses livrables de veille…
• « Analyser, capitaliser et partager l’information« présente en 16 fiches de nombreux outils dédiés à l’analyse (Intellixir…), à la capitalisation de l’information (Zotero, Netvibes, Knowledge Plaza, Microsoft SharePoint…) et au partage (IFTTT, Paper.li, Diigo…) ;
• « Tirer profit des sources généralistes et scientifiques » propose en 25 fiches des méthodes pour optimiser sa recherche sur le Web, bien utiliser les médias sociaux (blogs, wikis, Twitter, LinkedIn…), mais n’oublie pas pour autant les sources spécialisées (Web of Science, PubMed, bases brevets…) ;
Exemples de fiches :
– Exploiter la puissance de Google en tirant parti de ses fonctions avancées ;
– Trouver de l’information pertinente avec le Web of Science (WOS) ;
– Exploiter les bases de données brevets pour surveiller l’innovation ou pour innover.
• Utiliser les outils de collecte et optimiser sa veille enfin est dédié aux outils de veille et présente en 8 fiches des solutions comme WebsiteWatcher, SindUp, KB Crawl, AMI EI ou encore Matheo Patent.
Les fiches sont toutes construites sur le même modèle. Conçues comme des « fiches action », elles sont découpées en plusieurs « étapes » et sont accompagnées de nombreuses rubriques pratiques : les conseils de l’expert, les erreurs à éviter, les pistes pour aller plus loin, etc. Selon les thématiques, elles peuvent s’accompagner en outre d’une « boîte à outils », contenant par exemple un modèle de document à télécharger.
23 auteurs, experts du domaine, ont participé à leur rédaction ; on citera parmi eux Michèle Battisti (rédactrice en chef de DocSI), Xavier Delengaigne et Pierre Mongin (auteurs de plusieurs ouvrages sur le mind mapping), Aref Jdey (blog Demain la veille), Frédéric Martinet (blog Actulligence), Véronique Mesguich (auteure de Net Recherche), etc. (voir la liste des auteurs ayant participé à ce travail collectif).
J’ai pour ma part rédigé huit fiches, concernant notamment Google, Twitter, Diigo… ou proposant des méthodologies de recherche.
La couverture de cet ouvrage étant assez large, on consultera avec profit son sommaire, pour avoir une idée précise des points abordés. On signalera que pour chaque fiche, la base documentaire des Techniques de l’Ingénieur donne un accès libre à son « contexte », au texte de la première étape (quelquefois important), ainsi qu’aux premières lignes des étapes suivantes. L’intégralité des fiches est bien sûr réservée aux abonnés.
Les publications des Techniques de l’Ingénieur sont en effet, avant tout, accessibles sur le Web, dans des bases documentaires offrant plusieurs services (moteur de recherche, bulletin de veille, possibilité de créer sa bibliothèque d’articles, de les annoter, de les imprimer, etc.)
L’ouvrage papier est fourni à tous les abonnés à la base documentaire ; celle-ci est mise à jour en permanence et s’enrichit de nouvelles fiches au fil des mois.